Monday, October 16, 2006

Nouvelles du Front N°12

20 Août 2006 Fête de mon saint patron Bernard

Mes chers amis,

Je vous expédie ma petite bouteille à la mer sur Internet. N’hésitez pas à me dire si mon morse a adouci la Moujik. Pour ceux qui ont manqué des épisodes, j’ai toujours une bouteille au frais avec tous les messages. Passons à ces chroniques.

... Je pourrais les dire à la façon de Coluche.

- C’est l’histoire d’un Mec, un super mâle qui a un problème, qui a mal, bref ça lui casse les couilles !!! Il en en est vert et ses couilles aussi. Il va voir un Docteur. Docteur j’ai un problème ! Il l’examine. En effet elle sont vertes ! Montez sur la table. Sautez ! Les couilles tombent. Voilà dit il, plus rien ne vous cassera les couilles.

Ou bien

- C’est l’histoire de deux copains qui traversent le désert en moto. Ils fait très chaud et s’arrêtent pour pisser. Un serpent se dresse et pique l’un des deux au gland. Son copain l’allonge et d’urgence appelle le SAMU. Allo Docteur mon copain s’est fait mordre par un serpent que dois je faire. Il est comment ? tout rouge parlant du gland. Quoi le serpent était rouge ? Non il était gris marron. AH bon alors il n’y a pas de temps à perdre. Il vous faut d’urgence... Qu’est ce qu’il dit demande le mordu ? Et l’autre (qui a entendu : il n’y a qu’une seule chose à faire lui sucer et aspirer le plaie) il dit que tu es mort !

C’est à peu près ça qui aurait pu se passer.

...mais j’aime bien mon Don Quichotte Rabelaisien.


Les aventures de Don Bernardo Batteur de Vent.

Or donc, en ce mois de juillet 1506 (à 2 K Pi près), sous le soleil de feu de ce que je croyais mon Austerlitz, l’expédition à Villejuif, à l’invitation de Gustave le Roussy ayant tourné casaque aux portes de la ville, je cheminais pensif ma brave Rossinante. Nous devions attendre pour terrasser « le mâle » et son terrible « Melan Homme ». Nous nous en retournions et en cours de route, me voici invité en son Chateau Tarnier, par ma bienfaitrice Dame A....

Elle me tire les cartes et me parle des éléments le feu, que j’avais pris pour le soleil d’Austerlitz, l’eau, la terre, le vent. Voilà dit elle, Don Bernardo Batteleur de Vent, vous avez eu de la chance. Le serpent terre, vous a sauvé des flammes qui risquaient de vous consumer. D’ailleurs, pas question de cuire une broche en plein air par ce temps de feu. C’est l’eau aujourd’hui qui va venir à votre secours. Gustave le Roussy va vous appeler le 8 juillet, et des nuages chargés d’eau, seront là pour arrêter le feu. L’eau là sera votre réconfort.

Je songeais pensif : il n’est pas facile de se battre en armure sous la pluie, à quoi donc peut donc servir de l’eau ?

Je m’en revins à la Bonne Auberge, ou dans l’attente de ma Dame, je pu à loisir serrer dans mes bras, ma fille Séverine et ma petite fille Ines en quelque sorte « mes filles de joie ».

Ma Dame étant arrivé et après avoir fêter elle me dit : mon chevalier, ce retard au combat est fâcheux, mais cela doit il pour autant nous empêcher d’aller chercher les petites choses qui nous manques en nos domaines. Nous voici parti échôper gaillardement à la foire. Rossinante ayant protesté être chargée comme une mule, je proposai à Dame de la laisser chiner tandis que chargé de bonnes intentions je retournai à la Bonne Auberge. Je ne savais pas que nous manquions tant de chausses me dis je en déballant la charge de Rossinante !

Comme je cuisais dans mon armure, après quelques jours je m’en revins avec ma Dame en nos Domaines de la Martinière. Là je pu enfin enlever mon armure, mes bottes et me dire que l’eau est bien utile pour se laver les pieds.

Gustave le Roussy

Gustave le Roussy ayant sonné son olifant, notre troupe reconstituée s’en retourna le jour dit sur Villejuif. Parti en éclaireur, je passai sous un doppler et je puis observer tout à loisir le dispositif ennemi : imposant ! Pas de doute, il va falloir jouer de nos bombardes et de notre arme secrète le feu Génois. Le soir arrivé nous campions dans l’attende de l’attaque. Après celle ci il est prévu un grand méchoui.

J’étais désigné pour une excursion de reconnaissance. Comme vous le savez les habitant de Villejuif ont une manie ; ils doivent être totalement imberbe. Pas un seul poil sur le corps. Une barbière me saisie partout et a grands coups précis, me rase comme un bébé. Je lui demande pourquoi elle n’a pas mis quelques onguents apaisants et moussants, encore heureux me dit t’elle j’aurai pu vous couper le lobe en rasant .

A l’heure dite un peu avant l’attaque, me voici parti en reconnaissance. Alors que j’ai déjà montré mes parties imberbes à plusieurs inquisiteurs, comme il ne pleut plus, je décide de m’ éponger le crâne, patatras le ciel me tombe sur la tête en m’envoie au pays des songes. L’air me rentre dans les narines à plein poumon et me voilà gisant sur la terre.

Je me réveille avec quelques difficultés. Je ne comprends pas ce n’est pas au crâne que j’ai mal, mais à ma jambe. Il y a comme des serpents qui descendent du ciel. Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur ma tête me dis je ?

Les sapeurs ont du passer éteindre le feu. j’ai des tubes de partout, dans le nez et dans chaque bras. Deux petits vampires me font leurs ponctions habituelles et étrangement tandis que l’une avec une gelée me masse la jambe que je sens en feu l’autre me fait boire abondamment. Ca fait du bien.

Je commence à comprendre les vertus de l’eau. Elle est là pour éteindre le feu qui couve dans ma jambe.

Je demande à un vampire. Que m’est il arrivé ? Vous avez eu un choc qui vous a endormi, et vous avez été blessé à la jambe par un « Melan Homme ». C’est très dangereux. On aurait du vous couper une partie de cette jambe, et fini pour vos beaux éperons.

Alors qu’on se préparait à un bon festin continue t’elle, un cuissot de jambe de chevalier vous imaginez le festin !

Dame C..., à mis fin à notre partie de campagne. Non nous a t’elle dit fini le barbecue, vous me mettez son membre au bain mari, en protégeant ses partie pendantes, sinon vous allez me faire des oeufs molés, je vais lui injecter une potion de ma composition, et la morsure du « Melan Homme » devrait être réduite à néan. Comme la potion est mortelle si elle s’en prend à son coeur, elle a demandé au bourreau de me garrotter la jambe et à son plus fort guerrier, de serrer, en lui interdisant formellement de péter. (Il aurait pu se relacher non seulement le sphincter, mais aussi les bras et alors fini de Don Bernardo.) Pour le surplus, on m’a fait comme pour le cochon égorgé, couler le tout à l’extérieur, recueilli dans une bassine. Comme ça pissait abondamment avec une petite pompe et un entonnoir on me re-remplissait de ce jus par un petit trou au sommet de la cuisse. Après ça Dame C... a fait venir un araignée, qui de ses fils m’a recousu le tréfond.

Dame C... a demandé à un crapaud de me faire un baisé et je me suis réveillé un beau jeune homme.

Du moins c’est ce que j’ai cru jusqu’à ce que mes petits vampires me disent que j’avais un peu exagéré sur la gnole que l’on me distillait dans l’un de mes tuyaux. Enfin j’ai compris je n’étais que le pauvre vieux chevalier Don Bernardo arrivé après la bataille.

Que nenni me dit ma « fille de joie » Séverine qui avait su contourner la garde et les vampires, vous étiez au coeur de la bataille et tandis que l’on se saisissait du « melan homme », le sieur de Roussy, lui a passé sa mitraille dans la ventraille. Ce n’est plus que ruine de l’âme ! Villejuif est sous contrôle et a mis à votre disposition une chambre en son donjon.

Toutes les deux heures de petits vampires attentionnées, venaient butiner mes bras, me donner à boire me passer de la gelée qui se révéla de la « Bia-fine ». De l’eau vous devez en boire un tonneau par jour, on vous a installé un tuyau qui coule dans le machicouli. J’ai envie de danser la danse de saint guy, je commence à comprendre que l’eau est mon secours.

Tous les jours le rituel se renouvelait, je commençais à avoir envie d’une bonne grande bouteille de ce vin rouge de grappes qui donnent en Bordelais.

Les pompiers ayant besoin de leurs tuyaux on le leur a rendu. Plus de serpents sur ma tête. Mais comme Johnny du Halliday et son ami Luchini j’ai envie de crier « Envoyez le feu ». Ma jambe est entre à point et bien cuite.

Je devais sortir de ce donjon. Mais sans doute parce que je m’étais mouché dans les doigts et essuyé sur mon tablier, de la morve est venu souiller le trou de ma jambe. Il y a un peu de cidre. Et quand le cidre est tiré il faut le boire.

Buvons un coup tirons en deux, c’est bientôt la quille.

Du moins, si mon bottier veut bien me créer des chausses sur coussin d’air ou d’eau. Sous l’épaisse couche de couenne de mon pied, un feu sournois couve, un peu comme le cochon qui sommeille en moi.

A quand pourrais je dignement arpenter mes terres à nouveau !

A propos de mon saint patron. "Ber Narch" voudrait désigner un chasseur d’ours. Et ce con au lieu de se contenter de chasser l’ours a levé une armée pour aller foutre le bordel au Liban, en Palestine, en Israel comme quoi l’histoire ne fait que recommencer !!!

Don Bernardo Batteur de Vent.

Maintenant je peux aussi vous la faire scientifiquement correcte.

- Le mélanome est une tumeur maligne rare (mais en forte augmentation) que s’est développée aux dépens des mélanocytes des cellules d’origine neuro-ectodermiques qui migrent pendant l’ambryogenèse jusqu’à leur site définitif, principalement basale épidermique, et dont la fonction principale est de produre du pigment mélanocytaire.


Contrairement au naevus qui est une tumeur mélanocitaire bénigne, souvent le melenome se développe en tumeur maligne sur un naevus préexistant.

Cette tumeur a un très grand potentiel métastatique, rapidement létale. Il y a urgence à traiter.

Traitement Chirurgical :
• On traite par éradication chirurgicale de la lésion avant dissémination, ce qui nécessite des mesures préventives ou de dépistage précoce. Cette éradication allait souvent jusqu’à l’amputation.
• Après dissémination les traitements deviennent très compliqués et très aléatoires.

Traitement spécifique des membres isolés. : La chimiothérapie du membre isolé. C'est celà que l'on m'a fait.





Selon les résultats enregistrés sur mélanome, sans métastases (c’est mon cas) il y a pratiquement 90% de réponse positives, un risque subsiste sur les 10% restants font un risque grave dans 5% des cas.

Inch Allah ! Mon saint patron Bernard qu’est il allé faire en Palestine !

No comments: